L’évolution de sa peinture au fil du temps
C’est aussi bien une nouvelle aventure pour moi que pour eux !
Je travaille avec des pots de laque industrielle et je démarre une nouvelle méthode par retrait de la couleur à l’aide de morceaux de chiffon.
Je cherche une façon d’épurer et de simplifier.
Dessiner dans la peinture fraiche, travailler par épaisseur me ravit. Le dessin s’amuse. Je réorganise tout, dans l’atelier aussi. Je suis moins timide pour peindre des paysages qu’auparavant. Je laisse mes personnages un peu de coté. le plaisir de la couleur m’envahit.
Ce tableau, je l’ai fait en très peu de temps, au retour d une exposition. J’étais énervé…. allez savoir pourquoi ? Pourtant ce tableau me donne le « LA » pour le reste de l’année. J’expérimente et de plus en plus de tableaux « non finis » semblent pourtant ne plus avoir besoin de plus. Je privilégie l’énergie du moment. J’essaye d’être plus spontané et précis …mais je lâche prise et m’amuse avec les couleurs et les sujets.
Une exposition jaune/curry ! Suite au confinement, toute ma commande de peinture est bloquée en NZ …je fais donc avec une gamme de couleur très limitée… mais abondante en jaune.. Changement de forme : mes personnages perdent leurs rondeurs, la ligne noire réapparaît, les visages changent. Comme j’ai peu de couleurs, je m’adapte et j économise, je reviens au retrait de peinture en douceur et une végétation graphique s’organise … le dessin revient…
Mes premiers pas sur le sujet des nuits : des nuits bleues, rouges ou vertes. Je trouvais ce sujet auparavant inintéressant et difficile pour un coloriste comme moi mais c’est une découverte !
Comme les fonds devaient être plus foncés, j’ai du monter les tons de mes couleurs, les contrastes sont devenus plus forts. La végétation devient sujet du tableau aussi et mes personnages se fondent dans le décor. L’environnement prend le dessus cette année.